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Fuite d'eau importante rue Val Fleuri : une coupure d'eau est en cours rue Val Fleuri et rue du Bray (entre Maurice Hardouin et rue du Val Fleuri) et ses abords afin d'intervenir sur la canalisation concernée. La situation devrait être rétablie vers 1h du matin.

Les tribunes libres - Mars 2021

Mars 2021

Publié le 11 mars 2021

Groupe #Chatouunevilled’avance

(Groupe majorité)

La cause animale, témoin de notre humanité collective !

Gandhi estimait que l’on pouvait appréhender l’humanité d’une personne à la façon dont elle traite les animaux.

Et ce qu’intuitivement nous percevons a été démontré, les personnes qui maltraitent les animaux ont plus de risques de maltraiter également les personnes et réciproquement.
Or chaque année, en France près de 200 000 animaux sont menacés, abandonnés ou trouvés errants. À l’échelon mondial 3e, c’est le rang occupé par le trafic illégal d’animaux domestiques après la drogue et les armes à feu. 4e , c’est le rang occupé par le braconnage d’espèces sauvages.

Vendredi 29 janvier 2021, les députés ont adopté, en première lecture, la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance des animaux domestiques et des animaux d’espèces sauvages, tout en améliorant les conditions de leur détention.
Quelques dispositions clés de ce texte sont particulièrement à mettre en lumière : son article 8 renforce les sanctions et les peines applicables aux personnes coupables d’actes de cruauté et de sévices graves infligés à un animal.
Les peines pour maltraitance, pouvant aller actuellement jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits ont entraîné la mort de l’animal.
En outre, sont sanctionnés les actes commis contre les animaux sauvages, lorsque ces derniers sont apprivoisés ou tenus en captivité, et non plus seulement ceux commis contre les animaux domestiques. Le texte prévoit également l’interdiction de l’exploitation d’animaux non domestiques dans les cirques et les émissions de télévision, de la pratique des « montreurs » d’ours et de loups et de la détention des cétacés dans les delphinariums.

Au-delà de la loi, nous avons tous - à notre niveau - la capacité d’agir. Agir, c’est à la fois :

  • informer et éduquer nos enfants. Leur apprendre l’empathie envers les autres êtres vivants
  • soutenir une réglementation plus protectrice
  • accompagner les associations et les professionnels engagés
  • composer le 17 ou le 112 si on est témoin d’un acte de maltraitance
  • ne pas nourrir les animaux au risque de perturber leurs cycles d’évolution
  • participer à une meilleure acceptation des animaux domestiques dans les zones urbaines en ramassant les déjections lors des promenades quotidiennes.

Et agir pour nous élus de la municipalité c’est particulièrement construire des politiques urbaines qui tiennent compte du rôle jouer par les animaux dans la préservation de l’environnement, de leur rôle social d’accompagnement des plus faibles et de nombreux handicaps ou de ressources pour notre avenir.

Groupe Chatou Écologiste & Citoyenne ! 

Pour un plan local de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Qui se souvient du Grenelle de l’environnement ?
Quels engagements ? Où en est-on ?
Sur le plan national, la France vient d’être condamnée par le tribunal administratif de Paris et reconnue coupable de « carence fautive » en matière de lutte contre le changement climatique.

Au niveau local, Chatou et l'Agglo sont en retard et avancent malheureusement lentement. Depuis 2010, obligation est faite de réaliser un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre pour certains acteurs publics et privés, afin de les identifier et de les réduire. La loi a été renforcée en 2016 pour responsabiliser ces acteurs.

L'enjeu pour Chatou serait de réduire de 40 % son empreinte carbone d'ici 2030 et de 90 % d’ici 2050. L’estimation de l’empreinte actuelle est d'environ 300 000 tonnes par an équivalent CO2 pour Chatou, dont 20 % est émise par les services aux citoyens (services publics, déchets, etc). Pour atteindre l'objectif de 2030, l’effort de réduction des GES serait donc de 12 000T/an à se répartir entre la collectivité et ses habitants. 

Face à ce constat, que font la mairie et l'Agglo ? La Communauté d'Agglo a lancé tardivement son bilan et peu d'éléments sont disponibles pour évaluer sa politique environnementale. La commune claironne une liste d'actions : plan Arbres en 2021, économie d'énergie pour la piscine, développement du réseau urbain de chaleur. Ces mesures représentent environ 300T/an de gaz à effet de serre réduits. Par ailleurs, la source de chaleur de ce réseau urbain provient de l’incinération des déchets qui contiennent eux-mêmes des matières fossiles et l'efficacité de récupération est actuellement médiocre (35 % d’efficacité cf rapport 2020 du SITRU). Aucune mesure d’impact de gaz à effet de serre n’est disponible.
Ainsi, aujourd’hui, le compte n’y est pas et de loin.

Nous avons donc alerté le maire sur la nécessité de quantifier ces enjeux et d'établir un plan d’actions. Il semble que nous soyons entendus, la municipalité va initier l'évaluation de son empreinte carbone, c'est un début...

Conformément au programme que nous avions proposé aux dernières élections locales, les élus de « Chatou Écologiste et Citoyenne » sont mobilisés, pour encourager la mise en place d'un plan sérieux, de réduction des gaz à effet serre afin d'en faire une réussite collective avec les Catoviens.

José Tomas, Béatrice Bellini, Pierre Guillet et Yves Engler 

chatouecologistecitoyenne@gmail.com