Groupe Alternatif d'opposition
Le 6e rapport du Groupe d’expert inter-gouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publié le 4 avril expose l’irréversibilité du dérèglement climatique d’ici à 3 ans. Ce constat ne fut jamais exprimé avec une telle gravité par une haute autorité. Aussi, nous pouvions espérer une traduction de la nécessité des réformes écologiques dans les votes exprimés lors de l’élection présidentielle. C’est un rendez-vous manqué.
Rappelons les enjeux
Nous ne sommes pas égaux devant les catastrophes météorologiques, à la fois dans leur aspect géographique - des régions sont particulièrement exposées - et d’autre part dans la dimension sociale, les populations défavorisées ne pourront pas assumer les dépenses provoquées : ce sont en effet les plus fragiles et les plus précaires qui sont le plus frappés par la dégradation de l’environnement et l’ensemble de ses conséquences.
Nous vivons dans un département au cadre de vie remarquable, mais aussi menacé par de multiples projets routiers et urbanistiques contestables et marqué par de fortes inégalités sociales. Par ailleurs, les épisodes de canicule ou de fortes pluies, les crues de la Seine, la pollution de l’air : nous en voyons et vivons très concrètement les effets sur notre territoire.
On peut s’interroger sur la responsabilité et l’influence des médias et des instituts de sondages qui n’ont pas mis les enjeux climatiques et environnementaux au cœur de l’analyse de la campagne présidentielle. Il s’agit pourtant d’enjeux vitaux auxquels la France, l’Union européenne et le monde se trouvent confrontés !
A l’aune de la réduction des inégalités et de la priorité climatique, c’est à une profonde transformation de la société qu’il nous faut construire ensemble, car nous constatons :
Pour réorienter cette marche déraisonnée, notre groupe soutient :
Nous affirmons nos convictions permettant d’agir pour le climat, la justice sociale et la démocratie.
José Tomas, Béatrice Bellini, Pierre Guillet et Yves Engler