Les tribunes libres - Juillet/Août 2016

Juillet / Août 2016

Continuons ensemble

(Groupe majorité)

Vivre ensemble

Le droit du plus fort ne peut être le principe directeur d’une communauté. C’est pourquoi, le contrat social issu des Lumières du XVIIIe siècle sur lequel se fonde notre société établit qu’une organisation sociale « juste » repose sur un pacte garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte s’appuie sur la souveraineté populaire et la recherche de l’intérêt général.

Dans une France en crise, les tensions sociales et les crispations identitaires qui en découlent creusent le fossé entre les citoyens et plus que jamais avec les politiques qui les représentent. Dans ce contexte l’échelon local a un rôle essentiel à jouer ; chacun, également responsable, devant être acteur pour recréer les conditions favorables d’un mieux vivre ensemble.

Vivre ensemble, c’est adapter la ville pour faire en sorte que la sûreté des Catoviens soit garantie. Contact, proximité et présence sont d’ailleurs les maîtres mots des équipes de police municipale. La prochaine mise en place de la vidéo-protection quant à elle sera un outil destiné à mieux répondre aux attentes de nos concitoyens en matière de sécurité.

Vivre ensemble c’est s’engager pour les autres, partager, soutenir. À Chatou nous sommes attachés à la mixité sociale de nos quartiers, c’est pourquoi nous mettons tout en oeuvre pour offrir à tous la possibilité de trouver une réponse adaptée aux besoins de logements tout en préservant notre spécificité de « ville de jardins ».

Vivre ensemble c’est aussi accompagner nos seniors qui s’engagent très souvent dans des activités bénévoles et transmettent leurs expériences. Le nouveau Conseil Local des Seniors est un des outils que nous avons mis en place pour échanger autour de leurs problématiques spécifiques.

Vivre ensemble c’est écouter, accueillir ou tout simplement avoir une démarche solidaire envers son voisin en cette période estivale qui s’annonce.

Bon été à tous !

Chatou c’est vous

Emmanuel Loevenbruck, Clémentine Masson, Vincent Grzeczkowicz
www.chatoucvous.fr

propose et est parfois écouté.

Voici quelques décisions que notre action a permis d’influencer.
- Pas de hausse d’impôts locaux : nous souhaitons que les impôts n’augmentent pas malgré les baisses des dotations de l’État. Les dépenses de fonctionnement restent élevées laissant peu de marge à l’investissement, même si la tendance est à la réduction.

Notons en revanche que le Conseil Départemental 78 augmente sans vergogne de 66 % sa part de la Taxe Foncière ; record de France des départements en 2016 ! !, soit plusieurs centaines d’euros pour les propriétaires de logement. C’est le scandale de la responsabilité d’un gouvernement qui ne maîtrise plus rien, notamment le RSA et d’une droite sans complexe qui continue de distribuer des subventions aux municipalités de même bord comme les 250 000 euros « tombés du ciel » pour le nouveau terrain synthétique.

- Départ du CNEAI fin 2017 situé dans le Hameau Fournaise. Chatou c’est Vous organise une initiative collective citoyenne pour élaborer un nouveau projet autour de la maison Levanneur le 8 octobre prochain : inscrivez-vous dès maintenant sur www.chatoucvous.fr

- Le marché Maupassant se porte mieux : nous avons œuvré en commission pour un changement de site.

- La gratuité durant 30 minutes du parking place Maurice Berteaux comme nous l’avions demandé afin de soutenir les commerces de proximité et garder le lien qui fait le cœur d’une ville. Nous reconnaissons également l’action concertée des commerçants et leur rôle dans cette décision.

- Des boîtes à livres vont être installées pour permettre à chacun d’échanger ses livres dont il n’a plus l’usage. Nous avons proposé cette solution qui existe dans des communes voisines.

Notre présence assidue en commission (quand elles sont convoquées et tenues !) et l’étude poussée des dossiers (quand il y en a) nous permettent aujourd’hui de proposer des avis pertinents et parfois écoutés.

Bon été à toutes et à tous.

Groupe "Cap Chatou"

Pierre Grison, Katya Lainé, José Tomas 
contact@cap-chatou.fr

Une révision du PLU pour quoi faire ?

Construire un PLU (Plan Local d’Urbanisme), c’est bâtir la ville de demain, avec bien sûr ses caractéristiques architecturales et paysagères, mais aussi avec ses services, ses moyens de déplacement, ses lieux de commerce, de rencontres, et mille choses encore qui déterminent le style de vie souhaité pour notre commune. C’est cette réflexion qui va être menée à Chatou
pendant cette fin d’année, au travers de la définition d’un « Plan Guide » qui sera traduit ensuite en termes administratifs dans le PLU révisé.

Construire une ville est d’abord un équilibre subtil : Respect de l’histoire mais aussi ouverture sur l’avenir : d’un côté le patrimoine, les paysages, faisant la richesse de Chatou, et de l’autre la nécessaire liberté de créer pour que notre ville soit encore vivante et admirée dans 100 ans. Ou encore préserver et développer les espaces verts mais aussi construire pour répondre à notre vie moderne et à la croissance de la population.

Construire une ville c’est aussi des services accessibles, au premier rang desquels apparaît le transport. Ne gémissons pas une fois de plus sur les embouteillages quotidiens : le réseau de transport du Grand Paris se construit, avec des nœuds d’échanges à Rueil et Nanterre, inventons les moyens de nous y connecter sans notre très chère voiture.

Construire une ville c’est aussi tenir compte des manques constatés aujourd’hui, et c’est le besoin de logement qui ressort. Un jeune ménage, même avec chacun un bac + 5, aura du mal à se loger chez nous. Que dire alors des plus modestes, ou des victimes des accidents de la vie (divorce, chômage, maladie,…). Nous nous devons de répondre aux besoins de notre société dans toute sa pluralité sociale.

Construire une ville c’est aussi s’ouvrir sur l’avenir, et répondre au défi écologique, avec une économie respectant les engagements de la COP21, plus proche des besoins réels de chacun, utilisant tous les atouts du numérique.

Dès la rentrée prochaine, venez vous exprimer sur ces sujets pour que ce nouveau PLU soit une vraie vision de tous pour un avenir réussi.

En attendant, bonnes vacances à tous

Groupe "Objectif Chatou"

Pierre Arrivetz - Lee Neumann 
piarri@orange.fr - 06 33 33 25 76

La barbarie islamique ne cesse de frapper, adaptant l’esprit du nazisme aux temps modernes, discréditant une religion et ses gouvernements dont les murmures quand ce ne sont pas les complicités ne sont plus acceptables face aux atrocités commises. À l’ancien esprit d’intégration et de culture naguère creuset d’unité et de richesse ont succédé en France le vide et la lâcheté politique encourageant un communautarisme en totale contradiction avec les valeurs démocratiques et libérales chèrement conquises par notre civilisation. Pour notre part, nous rendons hommage aux dernières victimes dont le seul tort était de vivre.

La place des Marguilliers : le marguillier désigna sous l’Ancien Régime tantôt la charge de celui qui tenait le registre des pauvres de la paroisse tantôt l’administrateur de tous les biens de la paroisse voire de la construction de l’église. C’est une évocation pour tenter de faire oublier le désastre de la Rénovation de 1966-1975 dont la tristesse architecturale venait défigurer la ville des Impressionnistes.

Soyons conscients que dans le cadre, souhaitable, du réaménagement de cette place, l’objectif n’est pas de dépenser un million d’euros pour un marché public discrétionnaire qui fera surtout plaisir au prestataire mais de donner un intérêt à une place qui en a plus le nom que l’usage, quitte comme à Paris à donner lieu à des aménagements moins minéralisés, plus verts et agréables tout en étant exploités par des manifestations diverses.

Rappelons à ce sujet que l’on pouvait tenir un kiosque et un marché au début du XXe siècle place Maurice Berteaux dans des allées en terre bordées d’arbres et que si Chatou devait adopter un parti paysager, celui du Vésinet serait sans doute plus inspiré que celui d’une ville nouvelle, où l’individu comme la nature font figure d’étrangers au milieu de masses sinistres agrémentées d’espaces verts indigents.